La Nuit où Les Etoiles Se Sont Éteintes – Nine Gorman & Marie Alhinho

Olá tout le monde,

Je pensais ne jamais avoir le courage de lire ce roman, qui est le préféré d’une de mes amis. Je l’ai commencé puis reposé un nombre incalculable de fois sans jamais réussir à entrer pleinement dans le livre pour avoir envie de continuer. Et puis je l’ai repris sur un coup de tête et l’ai dévoré en 24h. C’était touchant et bouleversant, innocent et beau, plein de révolte et de douleurs, et terriblement addictif. Il est passé à un rien du coup de cœur (qui sera sûrement pour le prochain personnage).

La nuit où les étoiles se sont éteintes 1

Auteure : Nine Gorman & Marie Alhinho

Pages : 396

Editions : Albin Michel

Genre : Romance New Adult

Sortie : 30 juin 2021

Note : 17/20

Résume

« J’aimerais lui rétorquer que les étoiles s’éteignent et que quand c’est le cas, elles détruisent tout sur leur passage. J’aimerais lui dire que parfois, c’est comme ça que je me sens, comme une supernova sur le point de se transformer en trou noir. »

Depuis que sa mère est en prison, Finn pense ne jamais pouvoir remonter la pente. Il se laisse sombrer et tente de s’oublier entre les bras des filles. Mais la vie prend parfois des tournants inattendus… Certaines rencontres éclairent sa route, comme des lumières dans la nuit.

Plus sombre est le chaos, plus belle sera l’étoile.

Mon Avis

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire au début : les pages se tournaient lentement, je ne me sentais pas impliqué dans la vie des personnages, à vouloir en découvrir plus, et être suffisamment intéressée pour vouloir savoir ce qui se passerait par la suite. Puis, repris sur un coup de tête et les quelques bribes intrigantes disséminées par-ci par-là m’ont maintenu dans l’histoire et heureusement. C’était génial.

Déjà, le fait d’osciller entre le passé et le présent, m’a beaucoup plu. On pouvait vraiment faire la connaissance des personnages dans un autre cadre que celui du road trip. Je ne m’attendais pas à ce que le roman soit construit ainsi et j’ai tellement aimé ça. Les passages au passé étaient clairement mes préférés et ceux que je cherchais tout au long du livre. Ils nous permettaient d’entrer réellement et plus intensément dans la tête de Finn, on essayait de comprendre comment et pourquoi il en est arrivé à se détester, en avoir absolument rien à faire de sa vie et vouloir la sacrifier, pourquoi il était aussi en colère et pourquoi il ressentait tout ce qu’il ressentait. Certains moments étaient plus brutaux et violents que d’autres, profonds et intenses et toujours très authentiques, nous permettant de nous identifier aux personnages. Et ce, sans négliger les autres personnages du roman qui sont tout aussi importants, dévoilant au fur et à mesure des pièces de leur propre puzzle, qui viendront se compléter dans leur propre tome (j’espère sincèrement que la bande d’amis aura chacun son tome).

Il faut parfois traverser des mauvais moments pour apprécier les meilleurs à leur juste valeur. Les étoiles n’ont pas besoin de la nuit pour briller, mais toi, tu en as besoin pour les voir.

J’ai beaucoup aimé Finn. Si au début, j’avais un peu de mal avec lui, le trouvait extrêmement égoïste de par ses réactions, il arrivait toujours à essayer de comprendre pourquoi il réagissait ainsi, pourquoi les autres se comportaient ainsi, ce que pouvait ressentir les autres et il essayait toujours de faire amende honorable à la fin. Ça a adouci un petit peu mes mauvais sentiments par rapport à lui et finalement, c’est un personnage qui m’a tant touché. J’ai adoré voir et sur son évolution, non pas sans bouleversements. Comme on le dit si bien dans ce roman (et dans Hannah Montana), “le chemin est long, mais la balade en vaut la peine”, “Ce n’est pas la destination qui compte, c’est le voyage”. Ce sont des phrases qui résument parfaitement l’histoire de Finn et toutes les épreuves qu’il a dû affronter.

Quant à Nate, il est celui qui m’a le plus intrigué, touché, ému et qui me donne une envie irrépressible de lire son propre tome pour découvrir tous les tenants et aboutissants de son histoire, toutes les facettes de sa personnalité et les épreuves qui ont forgé l’homme que Finn rencontre. Et la façon dont Nine Gorman et Marie Alhinho ont construit leur personnage m’a complètement retourné le cerveau. Elles sont allées au-delà de la surface, pour creuser le plus possible, mettre des bâtons dans les roues des personnages, pour leur faire vivre des péripéties qui vont nous anéantir à un moment ou à un autre. Et même si j’avais deviné un élément, leur plume a fait que j’étais quand même dévastée lorsqu’il est (enfin) arrivé.

Mais elles ne négligent pas les autres protagonistes. Au contraire, ils ont tous été mis dans la lumière, on apprend à connaître et à aimer chacune des âmes qui incarne cette histoire. Que ce soit l’oncle de Finn et la mère de Nate qui sont bienveillants, adorables, ont le cœur sur la main et pourraient vendre leur âme au diable pour les leurs. Que ce soit Jaeger, duquel se dégage beaucoup de secrets et d’obscurité. J’ai hâte d’en apprendre davantage sur lui, essayer de percer ses mystères. Ou encore Kenna, que j’ai détesté. Elle est très gentille, est très entière donc c’est soit tout, soit rien, fait tout pour aider ses amis (même si parfois, c’est très maladroit), mais était trop excessive pour moi. Je comprenais ses actions et réactions, mais sa façon de faire, de se comporter m’ont dérangé pour sincèrement l’apprécier.

Le temps s’écoule et rien ne vient rompre la paix que j’éprouve. Dans ce silence, j’entends l’immensité de l’univers, dont j’ignore tout et qui m’ignore lui aussi. Face à l’infini, je sais que mon existence n’est qu’une poussière vite balayée.

Une plume à l’image du roman : immersive. Par moments, c’était très simple, à d’autres, c’était plus violent et brutal nous arrachant les tripes. Puis des moments plus légers venaient contrebalancer avec tout cela pour nous apaiser momentanément, tout en laissant entrevoir les moments de noirceur qui allaient arriver. Cela instaurait une sorte d’appréhension et de tension et c’était incroyable.

La plume de Nine et de Marie accroche totalement l’une avec l’autre. Elles sont presque faites pour évoluer l’une avec l’autre, écrire des romans ensemble. À chaque fois qu’il y avait des passages descriptifs sur les endroits que les personnages visitaient, que ça soit la Nouvelle-Orléans, Nashville, Cincinnati, toutes les activités qu’ils faisaient, tous les concerts et les bars dans lesquels ils allaient, etc. Tout était si bien détaillé et décrit qu’on avait l’impression de se trouver au fin fond de la Nouvelle-Orléans avec cette bande d’amis. C’était très immersif, ce qui fait que c’était impossible de lâcher à un moment donné, et compliqué de dire au revoir aux personnages.

Je ne sais pas si c’est mon truc, les garçons, mais je sais que mon truc, c’est toi.

Des larmes ont été versées, deux plumes en symbiose nous offrant le meilleur d’elles-mêmes, de façon sublime et brutale, bouleversante et innocente. Des sujets crus sont abordés alors faites bien attention de lire les triggers warning. Mais tout est maîtrisé et je n’ai qu’une hâte, c’est de lire les prochains tomes.

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