Olá tout le monde,

Dans la continuité des romans que je veux relire cette année, il y avait celui-ci. Lu en novembre, coup de cœur, « Icebreaker » est le genre de roman pour lequel je vous un amour inconditionnel. Que la journée fut bonne ou désastreuse, il est là pour parfaire notre excellent mood ou nous remonter le moral aux côtés de personnages révoltés, électrisants, addictifs et intenses, et passionnés. On ne peut pas rester de marbre face à cette histoire qui nous retourne le cœur et le cerveau en un temps record et on finit par en redemander.

Auteure : Hannah Grace

Pages : 420

Editions : Simon & Schuster

Genre : Romance New Adult

Sortie : 19 janvier 2023 (23 août en VF)

Note : coup de cœur

Résume

Anastasia Allen has worked her entire life for a shot at Team USA. It looks like everything is going according to plan when she gets a full scholarship to the University of California, Maple Hills and lands a place on their competitive figure skating team. Nothing will stand in her way, not even the captain of the hockey team, Nate Hawkins.

Nate’s focus as team captain is on keeping his team on the ice. Which is tricky when a facilities mishap means they are forced to share a rink with the figure skating team―including Anastasia, who clearly can’t stand him.

But when Anastasia’s skating partner faces an uncertain future, she may have to look to Nate to take her shot. Sparks fly, but Anastasia isn’t worried… because she could never like a hockey player, right?

In a world where I feel like I could be swept away by the waves at any moment, he anchors me. I value that, value him.

Mon Avis

Il ne faut pas se fier à la couverture simple et mimi car l’histoire qu’elle renferme est bien plus qu’une histoire simple et mimi. C’est évidemment très romantique et mignon, à faire voler des papillons dans notre ventre, mais elle est aussi piquante et insolente. Ce que j’adore dans ce bouquin ce sont les personnages que j’aime inconditionnellement. Ils sont la véritable force de ce roman.

I know you don’t, but you’re worth defending. Every cut, bruise, every single pang of anger or frustration. It’s all worth it. I’d throw my last punch defending you because you deserve to have someone be that person for you, and there’s no one more qualified for the job than me.

Anastasia est le personnage électrisant de cette romance, celle qui fait passer l’histoire de calme et tendre à sauvage et délurée en un claquement de doigts. Elle n’a pas la langue dans sa poche, est têtue comme une mule, s’entraîne en mettant sang, sueur, larme et sa santé dans sa passion qui est le patinage artistique en couple ; et qui pour cela, ferme les yeux sur la véritable personnalité de certaines personnes, de peur de perdre de vue son rêve qu’elle touche du bout des doigts, si proche de se concrétiser. Mais les rêves sont si grands qu’elle va alors se coltiner un abruti de première qualité pour partenaire. Les passages entre eux deux m’ont arraché le cœur, et m’ont fait l’effet de petits coups de couteau dans le cœur. J’avais envie de prendre Anastasia dans les bras pour apaiser sa peine et flanquer deux claques à son pervers narcissique de partenaire. Une évolution qui m’a beaucoup touché, une amitié naissante, profonde et sincère avec l’équipe de hockeyeurs, la représentation des batailles que livrent certains sportifs professionnels, l’amour de soi, exprimer librement le fait de suivre une thérapie qui est souvent mal perçue mais est si salvateur, et la représentation d’un amour inconditionnel et sain… voilà pourquoi j’aime si fort ce personnage.

Que dire de Nathan ? C’est LE personnage coup de cœur, un green flag sur pieds qu’on rêverait de rencontrer dans la réalité. Il est prévenant, attentif, sarcastique, taquin, est honnête en toute circonstance, sauf quand la vérité est trop brutale pour être répétée et qu’elle s’adresse aux personnes qu’il aime, alors il saura garder le secret. Et ses compétences en matière de communication… c’est une des rares fois où il n’y a pas de malentendu. La communication entre les personnages dans ce roman est si bonne et rend la relation amicale puis amoureuse si saine : Stassie et Nate communiquent énormément, s’assurent du consentement de l’autre, posent les questions qui surgissent dans leur tête à l’instant T, et c’est vraiment cool de voir ça, moins stressant et plus mature. Il est l’image même du nounours que ses amis ne connaissent qu’à travers sa facette de mec loyal, blagueur, capitaine sérieux, qui va en soirée et saute sur à peu près tout ce qui bouge. Mais qui, au contact de la bonne personne, arrive à se montrer tendre, généreux, aimant sans faille et avec la plus inébranlable dévotion. Le parfait exemple du book boyfriend, un coup de cœur.

Recovery isn’t about winning. It’s about learning and forgiving yourself, about forgetting bad habits, and trusting the process. It isn’t linear.

C’est aussi pour cela que j’aime Hannah Grace et ce roman, car elle travaille en profondeur tous ses personnages, ne se contente pas de rester en surface, va gratter tout ce que les personnages peuvent lui révéler, aussi bien principaux que secondaires. D’ailleurs, la relation Anastasia et Lola m’a éblouie. Comment ne pas succomber au charme de ces deux amies, aussi folles l’une que l’autre, toujours là l’une pour l’autre, se rationalisant, se canalisant, se poussant l’une et l’autre à dépasser ses limites. Un excellent duo qui match si bien. Pareil pour la bande de hockeyeurs pour laquelle on ressent tellement de choses, que l’on a du mal à la quitter une fois que les dernières pages du livre se tournent. C’est comme si on faisait partie de cette joyeuse fratrie, digne de celle de « Off-Campus » : ils sont toujours en première ligne pour se vanner les uns les autres mais sont aussi très loyaux et sont prêts à tout pour protéger leur famille de cœur.

La plume d’Hannah Grace est simple, addictive, sexy et sensuelle. Ultra efficace, vous vendant 400 pages d’une histoire un peu trop courte, dont vous vous éprenez tellement que vous voudriez qu’elle ne s’arrête pas. Elle vous atteint en plein cœur, vous fait sourire, rire et vous émeut, et vous fais refermer le roman pour sauter partout lorsqu’une scène que vous attendiez arrive enfin.

Tout est si bien narré et amené qu’en dépit du fait que le livre ne fasse qu’un peu plus de 400 pages, on est pourtant plongé dans un monde qui nous fait oublier le nôtre durant quelques instants. Un aller simple vers un univers qui nous fait oublier notre vie et nous fait partager celle des personnages auxquels on s’attache et dont on ressort avec des papillons plein le ventre, des étoiles dans les yeux et un sourire idiot qui ne quitte pas votre visage. Rien qu’à regarder la couverture il y a le petit sourire qui se décide sur mon visage parce que je sais ce que cache cette couverture et fait remonter aussitôt des éléments qui n’appartiennent qu’à ce livre et qui me donne envie de le relire une nouvelle fois.

You have no idea, do you? The lengths I’d go to if you’d let me. What I’d do to make you happy.

Une romance simple, un doudou coup de cœur, un friends-to-lovers, grumpy x sunshine, profond, honnête, mature et sain. Un coup de cœur dont vous ressortirez avec des papillons plein le ventre, des étoiles dans les yeux et un sourire idiot qui ne quitte pas votre visage.